Tous égaux devant la radioactivité ?
Nous ne sommes pas tous égaux face à la radioactivité et nous y sommes pourtant régulièrement exposés, notamment dans le milieu médical. Les différences génétiques, d’âge, de sexe, expliquent ces variations. Certains contextes, comme la grossesse d’une femme, peuvent obliger à prendre des précautions particulières.
Chacun sa sensibilité
Nos gènes sont différents et notre organisme réagit plus ou moins bien aux agressions des radiations. 5 à 15 % de la population serait radiosensible, c’est-à-dire plus fragile face aux radiations. C’est une donnée importante quand il s’agit d’entreprendre une radiothérapie contre un cancer par exemple.
L’ASN, qui est chargée du contrôle de la radioprotection des personnes, reste attentive à l’évolution des connaissances sur ce sujet.
Femmes enceintes
Les femmes enceintes peuvent être exposées aux radiations pour diverses raisons : travailleuses exposées, imagerie médicale (en particulier les scanners) et des précautions doivent être prises.
Elles peuvent aussi avoir un cancer et être soignées par radiothérapie.
Dans ce cas, un dilemme se pose alors aux médecins et à la famille, car il peut y avoir un risque pour l’enfant à naître.
De 0 à 2 mois
Le développement de l’embryon est tel que les radiations ont un effet « tout ou rien » : l’embryon survit ou pas, mais il n’y a pas de risque de malformation.
Pendant la période fœtale (de 2 à 9 mois)
Le risque de malformation ou de handicap physique ou mental peut devenir réel en fonction de la dose reçue.
Sexe et âge
Les organismes des hommes, des femmes, des enfants et des personnes âgées réagissent différemment face aux rayonnements ionisants.
Les organes
Certains organes sont beaucoup plus sensibles que d’autres (gonades, foie, thyroïde…).