De l’environnement à l’assiette
Les animaux et les plantes puisent leurs ressources dans l’air, l’eau et le sol. Les éléments radioactifs se retrouvent ainsi tout au long de la chaîne alimentaire.
La radioactivité naturelle dans les aliments
Tous les aliments sont naturellement radioactifs car ils contiennent de nombreux radionucléides, dont le potassium 40, le carbone 14 ou le polonium 210. Un kilogramme de pommes de terre contient par exemple environ 130 Bq de potassium 40.
L’eau, qui contient naturellement du tritium ou des traces d’uranium, est également radioactive.
La radioactivité artificielle dans les aliments
Les rejets des installations nucléaires en fonctionnement normal sont extrêmement faibles. Les éléments radioactifs qui en sont issus sont susceptibles d’être transférés aux plantes, et donc aux animaux et aux humains.
La surveillance de la radioactivité dans les aliments
La surveillance radiologique est adaptée aux rejets des installations nucléaires, mais prend également en compte les productions alimentaires locales et leur saisonnalité.
Le programme de surveillance réglementaire prévoit l’analyse de la radioactivité dans des denrées représentatives de la production locale autour des installations.
Au niveau national, différents organismes participent à la surveillance de la radioactivité dans l’alimentation : la Direction générale de l’alimentation (DGAL), la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et l’IRSN, avec une convention nationale commune entre ces trois acteurs.