Radiothérapie : maîtriser les risques
Des compétences, des protocoles, des appareils très surveillés.
Radiothérapie : la bonne conduite
Maîtriser le rapport bénéfice/risque
Dans le cadre d’une radiothérapie, le médecin doit optimiser la dose pour avoir à la fois :
- le maximum de chance de détruire définitivement les tissus malades ou une tumeur cancéreuse. C’est la notion de dose de contrôle ;
- le minimum de risque de provoquer des complications ou cancers secondaires. C’est la notion de dose de tolérance.
Si l’on minimise la dose prescrite, on protège les tissus sains mais on prend le risque que le patient ne soit pas soigné (sous-irradiation). Inversement, si l’on prescrit une dose trop forte, on augmente l’efficacité du traitement mais on prend le risque de générer des effets secondaires indésirables. L’objectif est donc de trouver un compromis entre l’efficacité du traitement et les effets secondaires.
Espacer les doses
Le médecin doit répartir la dose sur plusieurs séances pour permettre aux tissus sains de se régénérer.
Maîtriser la technologie
Le réglage et la maintenance des appareils doivent être réalisés avec rigueur.
Contrôler régulièrement
L’ASN contrôle régulièrement l’ensemble des centres de radiothérapie, elle est particulièrement attentive aux facteurs humains et organisationnels. L’ASN sensibilise les professionnels avec des publications et des formations.
Entre 40 et 60 grays sur la tumeur
Entre 50 à 80 grays sur la tumeur
Les chiffres des cancers détectés
Le nombre de cancers a augmenté depuis une trentaine d’années. Cette augmentation est notamment due au vieillissement de la population et à l’évolution des techniques de diagnostic.
La mortalité par cancer a cependant baissé, du fait de l’évolution des techniques médicales.
L’espérance de survie à 5 ans à la suite d’un cancer reste très inégale aujourd’hui. Certains cancers sont très bien soignés, comme le cancer de la prostate, mais d’autres sont mortels pour plus de 8 patients sur 10, comme le cancer du poumon.
Plus de 200 000 patients sont traités en radiothérapie chaque année en France.