La radioactivité autour de nous

DE L’ENVIRONNEMENT

À L’ASSIETTE

Les animaux et les plantes puisent leurs ressources dans l’air, l’eau et le sol. Les éléments radioactifs se retrouvent ainsi tout au long de la chaîne alimentaire.

La radioactivité naturelle dans les aliments

Tous les aliments sont naturellement radioactifs car ils contiennent de nombreux radionucléides, dont le potassium 40, le carbone 14 ou le polonium 210. Un kilogramme de pommes de terre contient par exemple environ 130 Bq de potassium 40.

 

L’eau, qui contient naturellement du tritium ou des traces d’uranium, est également radioactive.

LA DOSE MOYENNE LIÉE L’ALIMENTATION

est estimée à 0,55 mSv/an.

La radioactivité artificielle dans les aliments

Les rejets des installations nucléaires en fonctionnement normal sont extrêmement faibles. Les éléments radioactifs qui en sont issus sont susceptibles d’être transférés aux plantes, et donc aux animaux et aux humains.

La surveillance de la radioactivité dans les aliments

La surveillance radiologique est adaptée aux rejets des installations nucléaires, mais prend également en compte les productions alimentaires locales et leur saisonnalité.

 

Le programme de surveillance réglementaire prévoit l’analyse de la radioactivité dans des denrées représentatives de la production locale autour des installations.


Au niveau national, différents organismes participent à la surveillance de la radioactivité dans l’alimentation : la Direction générale de l’alimentation (DGAL), la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et l’IRSN, avec une convention nationale commune entre ces trois acteurs.

Bilan qualité radiologique

Parcourez le bilan qualité radiologique des eaux minérales commercialisées en France en cliquant ici.

L’EAU POTABLE RÉGLEMENTÉE

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que la dose totale indicative par habitant liée à l’eau de consommation ne doit pas dépasser 0,1 mSv/an, à raison d’une consommation de 2 litres par jour.

Plusieurs critères de qualité de l’eau et limites sont ainsi fixés. Une eau destinée à la consommation humaine ne doit par exemple pas contenir plus de 10 000 Bq/L de tritium.

Une étude de l’IRSN a dressé en 2013 un état des lieux complet de la qualité radiologique des eaux en bouteilles produites dans l’Hexagone. Sur les 75 eaux de sources et 67 eaux minérales analysées, 6 dépassaient le seuil recommandé de 0,1 mSv/an pour la dose totale indicative (DTI).

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Conception : Directions de la communication ASN et IRSN

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