La surveillance de la radioactivité dans l’air
Les rejets gazeux liés aux installations nucléaires sont mesurés par les exploitants et contrôlés par l’ASN en regard des valeurs fixées par la réglementation. L’impact des rejets gazeux sur l’environnement est surveillé par les exploitants et par l’IRSN.
Plusieurs dispositifs permettent de surveiller la radioactivité dans l’air : outre le réseau de sondes Téléray, qui mesure la radioactivité ambiante, le réseau des 50 stations OPERA-Air de l’IRSN prélève de l’air sur des filtres et permet ainsi de mesurer la radioactivité des particules en suspension.
Il permet de détecter d’infimes traces de radioactivité, de quelques dizaines de nBq/m³ d’air, soit quelques désintégrations dans plus de 100 000 000 m³ d’air !
D’autres éléments radioactifs peuvent être présents sous la forme de gaz, comme le tritium ou le carbone 14. On utilise alors des systèmes spécifiques appelés « barboteurs » ou « piégeurs passifs ». Les stations OPERA-Air sont pour la plupart équipées de dispositifs de prélèvement de l’iode sous forme gazeuse sur des « charbons actifs », qui seraient utilisés en cas d’accident nucléaire par exemple.